MONTREAL – Al Festival des films du monde 2011 le grandi produzioni e i piccoli gioielli della cinematrografia mondiale
Quest’anno in cartellone 383 pellicole di 70 Paesi, 230 tra lunghi e medi metraggi di cui 107 in prima mondiale e internazionale e 51 in prima nord-americana, mentre i corti saranno 153.
Vicente Aranda – Président
Né à Barcelone, Vicente Aranda quitte l’école à l’âge de 14 ans et vit au Venezuela entre 1949 et 1956. De retour à Barcelone, il fait son apprentissage du cinéma. Après un premier film coréalisé avec le critique de cinéma Roman Gubern (Brillante Porvenir, 1964), il est révélé par Fata Morgana (1966), une œuvre audacieuse qui marque le début de l’école de Barcelone. Il est l’initiateur de la «nouvelle vague du cinéma espagnol ». Il réalise ensuite Las Crueles (1968), La novia ensangrentada (1972) et Clara es el precio (1974), qui explorent les genres fantastique et érotique dans le cadre très censuré du cinéma franquiste. Cambio de sexo (1976) témoigne de la rigueur et de la passion d’Aranda pour la psychologie féminine. Victoria Abril, qui interprète le personnage principal, devient son actrice fétiche. Le cinéaste adopte avec talent des auteurs espagnols tels que Manuel Vazquez Montalbán (Asesinato en el Comite Central, 1981) ou Juan Marsé (Si te dicen que cai, 1987), tout en persévérant dans la critique de l’Espagne franquiste. Le sens du récit, le raffinement de la mise en scène et le poids des fantasmes font d’Amantes (1991) son film emblématique, pour lequel il reçoit le Goya du meilleur réalisateur en 1992.
Li Qiankuan
Grande personnalité du cinéma chinois, Li Qiankuan est originaire de Dalian, une ville de la province de Liaoning en Chine. Il est diplômé du département des beaux-arts de l’Académie du film de Beijing où il a rencontré sa femme et coréalisatrice Xiao Guiyun. Après ses études, il est employé par le Changchun Film Studios, mais pendant la première phase de la Révolution culturelle, la production de films est stoppée. C’est seulement après la Révolution culturelle qu’il devient actif comme réalisateur. Son premier film, Bear Prints, sort en 1977. Quelques années plus tard, il commence à réaliser des films à caractère historique, et depuis 1981, il travaille en tandem avec sa femme Xiao Guiyun. Leur filmographie comprend The Birth of New China (1989), Chongqing Negociations (1993), The Lu Gou Qiao Incident (1995), Century Dream (1999) et The Star and the Sea (son dernier film) sera présenté au FFM de cette année dans la section Hors-Concours. Li Qiankuan est président de l’Association du cinéma chinois et directeur de la Fondation du film chinois. Il a été invité à siéger à de nombreux jurys.
Laurent Heynemann
Réalisateur de cinéma et de télévision, Laurent Heynemann est assistant de Bertrand Tavernier avant de passer à la réalisation en 1976. Il se spécialise dans les films à sujets politiques ou sociaux. Son premier film, La Question, aborde le sujet tabou de la torture pendant la guerre d’Algérie. Le Mors aux dents (1979) se déroule dans le monde des courses hippiques, et Stella évoque la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale. Il faut tuer Birgit Haas (1981) traite du militantisme gauchiste dans l’Allemagne des années 1970. Les mois d’avril sont meurtriers, en 1987, est un polar original avec Jean-Pierre Marielle, et Faux et usage de faux s’inspire de la mystification orchestrée par l’écrivain Emile Ajar/Romain Gary. Entre-temps, il réalise de nombreux téléfilms dès 1982, adaptant très régulièrement des romans policiers. On lui doit René Bousquet ou le grand arrangement, Un homme d’honneur et Accusé Mendès France ainsi qu’une adaptation de Frédéric Dard avec La vieille qui marchait dans la mer, mettant en vedette Jeanne Moreau, et trois adaptations de Maupassant pour France 2.
Bernard Séguin Poirier
Né à Montréal en 1949, dans le quartier du Plateau Mont-Royal, grand peintre-sculpteur, Bernard Séguin est le quatrième d’une famille de sept enfants. Il baigne dès l’enfance dans une atmosphère artistique et culturelle intense. Son père, Marcel Poirier, est joailler orfèvre, et sa mère, Rolande Séguin, artiste-peintre et sculpteure, conçoit des œuvres réalisées par son mari. Bernard Séguin apprend le dessin, la sculpture, la peinture et l’orfèvrerie avant de se passionner pour l’émaillage des métaux. Vers l’âge de 17 ans, il part en France et y passe deux ans, ce qui lui permet de faire des explorations à Limoges, le berceau de l’émail. Il revient au Québec et se consacre depuis au perfectionnement de cet art du feu dont il est devenu un symbole vivant. Il est également très apprécié à travers le monde où il a fait des expositions
Dino Gentili
Diplômé en littérature magna cum laude de l’Université de Milan, célèbre scénariste du cinéma transalpin, Dino Gentili, né à Milan en 1965, est scénariste pour la télévision et le cinéma italiens depuis les années 1990. Il travaille le plus souvent en tandem avec son frère, Filippo Gentili, avec lequel il réalisait son premier long métrage de fiction, Sono Viva, en 2009, présentés dans une douzaine de festivals à travers le monde, notamment à Londres, New York et São Paulo. Il poursuit également une carrière de metteur en scène à l’opéra et a conçu les mises en scène suivantes : La Traviata de Verdi au Théâtre national de La Havane à Cuba en 2000, La Bohème de Puccini pour le Teatro Sociale de Trento en 2006-2007, Tosca de Puccini en 2009 à Pise, Rovigo et Trento et Attila de Verdi au Théâtre d’Aquilea. De 1988 à 1992, il a également été critique de théâtre pour la Gazzetta Ticiniese en Suisse italienne.
Katharina Marie Schubert
Actrice polyvalente, très demandée par les réalisateurs, est née à Gifhorn en Allemagne en 1977, Katharine Maria Schubert est diplômée du célèbre Séminaire Max-Reinhardt à Vienne en 1999. Elle fait ses débuts sur la scène du Burgtheater à Vienne où elle interprète des pièces de Pirandello (m.e.s. de Karin Beier) et de Shakespeare (m.e.s. de Declan Donellan). De 2001 à 2008, elle est membre de la Kammerspiele de Munich et se produit dans les plus grands théâtres allemands. En 2007, elle reçoit le Prix des arts de la scène de Bavière. Parallèlement à sa carrière au théâtre, elle travaille également pour le petit et le grand écran. On a pu la voir dans les films allemands Sleeper (2004) de Benjamin Heisenberg, Lecke Milch (2005) d’Oliver Haffner et Shoppen (2006) de Ralf Westhoff et plusieurs autres. Elle est venue au Festival des films du monde de Montréal en 2008 présenter le film Friedliche Zeiten de Neele Leana Vollmar. Elle vit à Berlin.
Carmen Gagnon
Choisie par concours pour représenter le public au jury du 35e Festival, Carmen Gagnon, diplômée en administration de l’Université du Québec à Montréal, est informaticienne de carrière. Toutes les occasions sont propices à provoquer l’imaginaire de cette cinéphile et globe-trotter, qui se délecte d’images et d’histoires. Aspirant à un monde où tous auraient la chance de vivre dans un environnement social et économique favorable, à sa retraite, elle est devenue conseillère volontaire pour le SACO (Service d’assistance canadienne aux organisations), un organisme canadien œuvrant dans les pays en voie de développement, ce qui lui permet de partager ses compétences et connaissances en informatique avec les plus démunis, tout en nourrissant sa passion des voyages et en approfondissant sa compréhension du monde. Le cinéma reste sa plus grande évasion.